La silhouette du scottish terrier est aisément reconnaissable. Elle se dessine en trois coups de crayon. On l'aime ou on la déteste, mais elle ne laisse jamais indifférent. La tête du scottish étonne par sa longueur. Avec son corps trapu soutenu par des pattes très courtes, le scottish terrier ressemble à un petit banc. Ses sourcils et sa barbe lui confèrent un air sévère. Sa grande jupe et sa longue tête le font ressembler à un aspirateur. On l'aura compris, le scottish n'a pas un physique ordinaire. Ceux qui l'aiment le trouvent chic, ceux qui ne le connaissent pas rigolo et ceux qui le détestent gros avec une tête disproportionnée. La robe noire le rend plus chic encore, la froment permet de mieux mettre en valeur son oeil expressif, celle bringée en fait un « gentleman farmer ».
Le scottish terrier est un chien trapu aux membres courts et d'une taille qui convient au travail sous terre. De son allure vive se dégage une impression de grande puissance et d'intense activité, malgré un petit volume.
Fidèle et attaché à son maître, le scottish affiche une grande dignité ; indépendant, il est assez peu démonstratif, mais fait preuve en toutes circonstances d'un grand courage comme d'une rare intelligence. Hardi, il n'est jamais agressif.
Son corps est recouvert d'un poil double : le sous poil est court, dense et doux, alors que le poil de couverture est rêche, dense et dur (fil de fer). Ce dispositif constitue une protection efficace face aux intempéries. Trois couleurs sont reconnues : noir, froment ou bringé.
Le standard de la race mentionne une hauteur au garrot de 25.4 à 28 cm, et un poids de 8.6 à 10.4 kilos.
HISTORIQUE DU TERRIER ECOSSAIS
Le scottish terrier a été sélectionné pour chasser loutres, blaireaux, renards et autres nuisibles dans les Highlands d'Ecosse. Les chasseurs de renards recherchaient un chien assez petit pour entrer dans un terrier. mais suffisamment puissant pour affronter un renard. Il fallait aussi que leur chien soit extrêmement endurant pour supporter toute une journée de travail sur un relief très escarpé.
Le manteau double des terriers écossais constituait la condition sine qua non de leur survie : le poil de couverture, dur et imperméable les protégeait de la pluie, alors que le sous-poil doux et dense leur assurait une protection efficace contre le froid.
Le premier scottish terrier a été inscrit au Kennel Club anglais en 1880. En 1882 un club joint a été créé pour l'Angleterre et l'Ecosse. En France, le club des Amateurs de Terriers d'Ecosse créé en 1937, regroupe les cinq terriers écossais : Cairn, Dandie Dinmont, Skye, Scottish et West Highland White Terrier.
LE COMPORTEMENT
Le scottish a le caractère bien trempé. Indépendant, orgueilleux, têtu et excessivement intelligent il se révèle assez peu obéissant. Vous n'en ferez jamais un chien de cirque. Il peut se montrer câlin et affectueux, mais à son heure seulement. En gros, c'est lui qui décide.
Avec un scottish, vous n'obtiendrez rien par la force, et il faudra faire preuve tout au long de son éducation de beaucoup de psychologie canine ; la moindre erreur peut être lourde de conséquence, car le scottish a la rancune tenace.
D'une intelligence très vive, le terrier écossais ne manque pas de répondant. Son regard franc laisse augurer d'une grande capacité d'attention. Le scottish comprend tout très vite et il vous appartiendra de lui donner envie de vous obéir.
Point très positif, le scottish apprend la propreté beaucoup plus rapidement que la plupart de ses congénères d'autres races. Question de dignité sans doute.
MODE DE VIE
En chien actif, le terrier écossais a besoin d'exercice. Il s'adapte cependant très bien en ville à condition de lui consacrer suffisamment de temps lors des promenades. Intelligent et curieux il n'est véritablement épanoui que si on lui assure une vie riche. Maîtres trop pantouflards s'abstenir.
Indépendant, il supportera bien vos absences. Intrépides, à l'affût du moindre territoire à découvrir, les chiots sont très turbulents. Adultes, ils deviennent plutôt calmes, voire flegmatiques.
ALIMENTATION
Le scottish fait montre d'un solide appétit. L'alimentation moderne met à sa disposition des formules adaptées à son stade de vie, à son activité et à son état d'embonpoint. S'il ne fait pas assez d'exercice il a tendance à l'obésité en vieillissant. N'hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire et à peser régulièrement votre compagnon.
Mais attention, il convient de ne pas confondre gros et trapu. Pour être beau le scottish doit impérativement être court de dos, bas sur pattes et large de reins. Ce qui le fait fatalement paraître gros. Pour juger objectivement de son état d'embonpoint, il faut se fier aux côtes. Si vous parvenez à les sentir à la palpation, votre compagnon n'est pas gros.
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